L’Onu invite les pays pauvres à mieux utiliser l’argent envoyé par leur diaspora
Radio Okapi, novembre 29, 2012, | Denière mise à jour le 30 novembre, 2012 à 11:01
Inondation à Abidjan en Côte d'Ivoir, juin 2020. Photo ci.telediaspora.net |
La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) invite les gouvernements des pays les moins avancés à rationaliser l’utilisation d’importantes ressources qu’envoi leur diaspora pour faire avancer leur économie. C’est ce qu’indique le dernier rapport de cette organisation présenté mercredi 28 novembre au siège du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), à Kinshasa.
Dans son rapport, la CNUCED souligne que les ressortissants de pays les moins avancés (PMA), qui travaillent à l’étranger ont envoyé dans leur pays d’origine, près de 27 milliards de dollars américains en 2011. Des transferts qui seraient destinés pour la plupart aux familles.
Pour Ernest Bamou, économiste principal au PNUD/RDC, il y a beaucoup de leçons à tirer de ce rapport.
Il estime notamment que ce transfert des fonds, devenu de plus en plus important pour les pays les moins avancés, devrait aussi jouer un rôle important pour les financements du développement de ces pays. Il avoue que le coût de ces transferts est relativement cher.
A travers le monde, quarante-huit pays sont classés comme étant «les pays moins avancés ». Parmi eux, on compte trente-trois pays africains dont la République démocratique du Congo (RDC).
Créée en 1964, cette agence de l’Onu vise à orienter le débat et la réflexion sur la politique générale du développement. Elle s’attache notamment à faire en sorte que les politiques économiques et stratégies nationales et internationales «concourent à assurer la réduction de la pauvreté et une croissance durable».
Radio Okapi