* * *
Par Me Honoré Musoko
Il est de principe admis qu’en démocratie le fondement de l’organisation et l’exercice du pouvoir est la volonté du peuple exprimée à travers des élections libres et transparentes. Le peuple est donc le détenteur originaire du pouvoir, le souverain primaire. Mais lorsqu’à l’occasion d’une consultation populaire tel que le processus électoral encore en cours le parlement, le gouvernement et la justice, principales structures de l’Etat, participent à la falsification de la volonté populaire, il y a lieu de s’interroger sur l’effectivité de la souveraineté du peuple. La constitution congolaise ne déclare pourtant que le peuple est le souverain primaire. Elle garantit le respect des droits humains et libertés fondamentales, notamment la liberté de manifester dans des lieux publics et la liberté d’expression. Mais en pratique la police et l’armée répriment systématiquement les manifestations de l’opposition pendant que les médias émettant des critiques contre le pouvoir sont fermés par le gouvernement. (Lire la suite...)
>>>>>>>>>>
« Non assistance à peuple en danger »
(Par Me Honoré Musoko)
Contrairement à la tradition monarchique où la transmission du pouvoir est réglée par voie héréditaire, en démocratie l’alternance au pouvoir s’effectue à travers des élections libres et transparentes. En janvier 2001, après l’assassinat de Laurent Désiré Kabila, une concertation politique décide de le remplacer par Joseph Kabila plus sur la base de sa filiation à l’égard du défunt président que sur celle des principes démocratiques. Ce qui a fait dire à certains que l’avènement de Joseph Kabila au pouvoir est un accident de l’histoire. Après 7 ans de guerre (1996-2003), et durant la transition instituée par le dialogue inter congolais de Pretoria, une constitution a été adoptée par voie référendaire en décembre 2005. (Lire la suite)
>>>>>>>>>>
(Par Me Honoré Musoko)
La volonté du peuple doit être le fondement de l’autorité du pouvoir public dans un Etat. Cette volonté s’exprime par voie d’élections honnêtes périodiquement organisées. Tel est l’un des principes de base du système démocratique considéré généralement comme celui qui répond le mieux aux aspirations légitimes des peuples. Il s’observe en pratique que les dirigeants s’activent à assoir l’exercice du pouvoir de l’Etat sur leur propre volonté. Il va sans dire que cette dérive a pour conséquence de provoquer des frustrations qui, progressivement, engendrent des tensions sociales pouvant déboucher sur des violences cycliques. Contrairement à ce postulat monsieur Alphonse Muambi, écrivain congolais naturalisé hollandais, soutient que « Les élections apportent la mort et la désolation en Afrique ». Cette position il l’a exprimée au cours d’un débat tenu à Bruxelles le 28 septembre dernier. Pour lui, l’Afrique a tort de recourir à la démocratie à l’occidental alors que la démocratie africaine continue de faire ses preuves dans nos villages. (Lire la suite...)
>>>>>>>>>>
OU
LE RENDEZ-VOUS DU PEUPLE CONGOLAIS AVEC L'HISTOIRE
(Par Alexis Kalunga)
Cinq ans viennent de passer depuis que la République démocratique du Congo a vécu les premières élections présidentielles multipartites et cela après plus de quatre décennies de son accéssion à l'indépendance. Si le cinquantenaire était un moment crucial de faire le bilan de la société congolaise en vue de voir comment jeter les bases pour l'avenir, la deuxième législature de la troisième République l'est tout autant et suscite tant de commentaires et chacun y va de sa lecture de la situation, frisant parfois le sentimentalisme comme le clientélisme longtemps dénoncé dans notre pays. (Lire la suite...)
>>>>>>>>>>